LA CAPOEIRA
La capoeira est un excellent sport, aussi bien pour celui qui cherche une méthode d’auto-défense, que pour celui qui souhaite améliorer son état physique et sa santé. Tous les excercices de capoeira forment un schéma complet de bénéfices dans tous les aires de travail sur le corps humain.
La force
Au delá des exercices de gymnastique qui accompagnent la pratique de la capoeira, il est certain que les propres techniques de cet art développent la force. Il s’agit aussi bien de la force statique que de la force dynamique.
Exemple: les sauts, les arrêts de mains et le constant changement entre le jeu haut et le jeu bas
La résistance
En tant qu’activité aérobique, la capoeira offre un haut rendement à la résistance physique. Durant les clases, la plus grande partie du temps est consacré au jeu (jeu de combat) au cours duquel il n’est pas possible d’arréter le mouvement pendant un long momento.
La vitesse
Dans la majorité des cas, les coups ne parviennent pas au corps. Celui qui attaque tout comme celui qui se defend a la pleine conscience qu’un coup peut arriver et cela l’oblige a réagir le plus rapidement possible. C’est pourquoi au fur et à mesure des entrainements, chacun adquière de la vitesse d’ataque et de défense.
La fléxibilité
En analysant bien la pratique de la capoeira, il n’est pas possible de nier que celle-ci est un moyen optimum pour obtener une flexibilité totale sur toutes les parties du corps. La flexibilité est en fait une priorité absolue et est nécessaire à tout momento de la pratique de la capoeira, aussi bien pour les coups de pied haut que pour les mouvement au sol.
La coordination
La capoeira offre à ses pratiquants une agilité sans pair. Elle assure avec le temps et les entrainements une grande habilité, aisance, équilibre et beauté naturelle. Tout ces attributs s’unifient grace à l’usage d’une propre créativité en séquences d’attaques et de défenses, obtenant ainsi une coordination qui fait paraitre que le capoeiriste est en train de danser au lieu de lutter.
La force
Au delá des exercices de gymnastique qui accompagnent la pratique de la capoeira, il est certain que les propres techniques de cet art développent la force. Il s’agit aussi bien de la force statique que de la force dynamique.
Exemple: les sauts, les arrêts de mains et le constant changement entre le jeu haut et le jeu bas
La résistance
En tant qu’activité aérobique, la capoeira offre un haut rendement à la résistance physique. Durant les clases, la plus grande partie du temps est consacré au jeu (jeu de combat) au cours duquel il n’est pas possible d’arréter le mouvement pendant un long momento.
La vitesse
Dans la majorité des cas, les coups ne parviennent pas au corps. Celui qui attaque tout comme celui qui se defend a la pleine conscience qu’un coup peut arriver et cela l’oblige a réagir le plus rapidement possible. C’est pourquoi au fur et à mesure des entrainements, chacun adquière de la vitesse d’ataque et de défense.
La fléxibilité
En analysant bien la pratique de la capoeira, il n’est pas possible de nier que celle-ci est un moyen optimum pour obtener une flexibilité totale sur toutes les parties du corps. La flexibilité est en fait une priorité absolue et est nécessaire à tout momento de la pratique de la capoeira, aussi bien pour les coups de pied haut que pour les mouvement au sol.
La coordination
La capoeira offre à ses pratiquants une agilité sans pair. Elle assure avec le temps et les entrainements une grande habilité, aisance, équilibre et beauté naturelle. Tout ces attributs s’unifient grace à l’usage d’une propre créativité en séquences d’attaques et de défenses, obtenant ainsi une coordination qui fait paraitre que le capoeiriste est en train de danser au lieu de lutter.
LES INSTRUMENTS
La musique est plus qu’omniprésente dans la culture brésilienne. En tant qu’art complet, la musique et les instruments font également partie intégrante de la Capoeira. Les instruments utilisés témoignent comme ses origines du métissage culturel brésilien.
L’apprentissage de la musique et des instruments fait partie de la formation du capoeiriste. En effet, les instruments de musique initient, rythment et dirigent la roda. Ils permettent au capoeiriste de sentir l’énergie de la roda et de la Capoeira , et lui permettront d’entrer dans le jeu (jogo de roda), connaitre le style, le rythme et effectuer les mouvements de Capoeira adaptés. En d’autres termes, il existe un échange continu et intime entre la musique, le capoeiriste et le jeu.
C’est pour cela que nos cours de Capoeira se font avec des instruments typiques et que des séances et stages sont réservés à leur apprentissage.
La batterie d’instruments est composée de:
Trois berimbaus
Un atabaque
Un ou deux pandeiro
Un agogô
L’apprentissage de la musique et des instruments fait partie de la formation du capoeiriste. En effet, les instruments de musique initient, rythment et dirigent la roda. Ils permettent au capoeiriste de sentir l’énergie de la roda et de la Capoeira , et lui permettront d’entrer dans le jeu (jogo de roda), connaitre le style, le rythme et effectuer les mouvements de Capoeira adaptés. En d’autres termes, il existe un échange continu et intime entre la musique, le capoeiriste et le jeu.
C’est pour cela que nos cours de Capoeira se font avec des instruments typiques et que des séances et stages sont réservés à leur apprentissage.
La batterie d’instruments est composée de:
Trois berimbaus
Un atabaque
Un ou deux pandeiro
Un agogô
Le berimbau

Le berimbau est l'instrument de musique principal dans la Capoeira. Il conduit le rythme (toque) et le style de jeu dans la roda. Il transmet l’énergie qui, avec le reste des instruments, les chansons et le battement des mains encouragent les capoeiristes.
Il est fait d’un bâton droit auquel est fixé une corde pour le former en arc. Une calebasse séchée (calabaça) est fixée à l’extrémité inférieure de l’arc. Elle sert de caisse de résonnance en venant recueillir le son du berimbau lorsque l’on frappe la corde et ses variations lorsque l’on la pose sur le ventre.
La main qui tient le berimbau tient également un pièce de métal (dobrão) qui peut aussi ètre une pierre (pedra). Cette pièce se place entre la corde et le bois et permet de varier les sonorités.
L'autre main tient une baguette de bois (baqueta) de 35cm environ qui vient frapper la corde du berimbau pour produire le son. Au creux de cette main, le joueur prend un caxixi (sorte de hochet en forme de petit panier rempli de graines), qui permet de marquer les temps muets.
Une roda se compose d’un jeu de trois berimbaus qui se différencient par leurs sonorités et le volume de leur calebasse:
- Le Gunga : son ton est grave et puissant, c’est lui qui instaure le rythme de base pour les autres berimbau et les autres instruments. Le joueur du berimbau gunga peut donc changer le jeu de Capoeira en modifiant le rythme. C’est le plus grand des trois et celui qui a la plus grosse calebasse.
- Le Medío : il accompagne la mélodie de base en réalisant des variations qui renforceront le dynamisme du rythme établi. C’est le berimbau à la calebasse de taille moyenne.
- Le Viola : son ton est le plus léger et aigu des trois. Il permet d'effectuer des changements de rythmes et de mélodies et laisse cours à l’improvisation. C’est celui qui a la plus petite calebasse des trois.
Il est fait d’un bâton droit auquel est fixé une corde pour le former en arc. Une calebasse séchée (calabaça) est fixée à l’extrémité inférieure de l’arc. Elle sert de caisse de résonnance en venant recueillir le son du berimbau lorsque l’on frappe la corde et ses variations lorsque l’on la pose sur le ventre.
La main qui tient le berimbau tient également un pièce de métal (dobrão) qui peut aussi ètre une pierre (pedra). Cette pièce se place entre la corde et le bois et permet de varier les sonorités.
L'autre main tient une baguette de bois (baqueta) de 35cm environ qui vient frapper la corde du berimbau pour produire le son. Au creux de cette main, le joueur prend un caxixi (sorte de hochet en forme de petit panier rempli de graines), qui permet de marquer les temps muets.
Une roda se compose d’un jeu de trois berimbaus qui se différencient par leurs sonorités et le volume de leur calebasse:
- Le Gunga : son ton est grave et puissant, c’est lui qui instaure le rythme de base pour les autres berimbau et les autres instruments. Le joueur du berimbau gunga peut donc changer le jeu de Capoeira en modifiant le rythme. C’est le plus grand des trois et celui qui a la plus grosse calebasse.
- Le Medío : il accompagne la mélodie de base en réalisant des variations qui renforceront le dynamisme du rythme établi. C’est le berimbau à la calebasse de taille moyenne.
- Le Viola : son ton est le plus léger et aigu des trois. Il permet d'effectuer des changements de rythmes et de mélodies et laisse cours à l’improvisation. C’est celui qui a la plus petite calebasse des trois.
L´Atabaque

L’ Atabaque est l’instrument de percussion principal dans la capoeira.
C’est un long tambour de forme conique fabriqué, de façon artisanale, avec des calles de bois exotiques (jacarandâ, cèdre ou acajou), serrées les unes contre les autres grâce à des cerclages de fer de différents diamètres. La percussion se fait sur une peau de bœuf, de chèvre ou de veau tendue généralement par des cordelettes.
L'atabaque maintient le rythme du jeu de capoeira, même lors d'une variation occasionnelle du berimbau gunga. Il n'y a qu'un atabaque dans une roda de capoeira, et il est le plus souvent placé à gauche à côté du berimbau gunga. Le son produit est grave.
La personne qui joue de l'atabaque doit savoir jouer le rythme de base de la capoeira, et surtout pouvoir suivre les différents rythmes de berimbau et maintenir ce rythme lorsque les berimbaus jouent des variations. Bien que l’atabaque peut être un instrument fort, il doit accompagner les berimbaus et veiller à ne pas les dominer. L'atabaque est aussi utilisé pour accompagner le maculêlê.
C’est un long tambour de forme conique fabriqué, de façon artisanale, avec des calles de bois exotiques (jacarandâ, cèdre ou acajou), serrées les unes contre les autres grâce à des cerclages de fer de différents diamètres. La percussion se fait sur une peau de bœuf, de chèvre ou de veau tendue généralement par des cordelettes.
L'atabaque maintient le rythme du jeu de capoeira, même lors d'une variation occasionnelle du berimbau gunga. Il n'y a qu'un atabaque dans une roda de capoeira, et il est le plus souvent placé à gauche à côté du berimbau gunga. Le son produit est grave.
La personne qui joue de l'atabaque doit savoir jouer le rythme de base de la capoeira, et surtout pouvoir suivre les différents rythmes de berimbau et maintenir ce rythme lorsque les berimbaus jouent des variations. Bien que l’atabaque peut être un instrument fort, il doit accompagner les berimbaus et veiller à ne pas les dominer. L'atabaque est aussi utilisé pour accompagner le maculêlê.
Le Pandeiro

Le Pandeiro est un instrument musical de percussion fait d’un cercle de bois dans lequel sont intégrées des petites “symballes” métalliques et sur lequel est tendu une peau de chèvre.
C’est un instrument essentiel dans la roda de Capoeira. Il vient compléter et fortifier le rythme donné par le berimbau mais sans pour autant le couvrir.
C’est un instrument essentiel dans la roda de Capoeira. Il vient compléter et fortifier le rythme donné par le berimbau mais sans pour autant le couvrir.
L´Agogô

L'agogô est une double cloche utilisé dans beaucoup de styles de percussion. Il est fabriqué artisanalement par les coques qui contiennent les noix d’Amazonie ou noix du Brésil (Castanha-do-Pará). Le son est obtenu en tapant sur les cloches à l’aide d’un baton en bois. Avec les autres instruments de musique utilisés en Capoeira, il apporte harmonie et rythme.